Stick - Exorcisme lyrics

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Stick - Exorcisme lyrics

Alors ça y est, t'as décidé d'te débarra**er de moi Espèce de sale ingrat, après tout c'que j'ai fait pour toi J'm'attendais à mieux d'ta part, j'avoue qu'j'suis un peu deg' Après tout, c'est toi qu'est venu me voir en demandant de l'aide Rappelle-toi, le nombre de fois où tu m'as imploré Quand t'étais apeuré et que ta petite maman pleurait T'avais quoi, huit ans ? Moi j'étais planqué sous ton lit Lui était saoul et souvent violent, on l'entendait toute la nuit Hurlait sur ta mère, la traitait de pute, renversait des trucs Quand à l'école t'étais leur tête de turc Entre ces profs qui te traitaient de p'tit connard et ces soi-disant potes Qu'ont pas levé le p'tit doigt quand les autres t'ont coincé dans les chiottes Ces gosses de riches qui se foutaient de tes sapes sans virgule Ceux qui t'appelaient "bouboule", ceux qui t'appelaient "bidule" T'étais ridicule, rappelle-toi Ces petites chiennes qui auraient préféré crever que sortir avec toi Tu tombais amoureux chaque fois qu'une péta**e te parlait Toute ta cla**e se marrait en voyant ta face de taré Oui tu faisais le clown, t'avais toujours le mot pour rire T'essayais d'être cool pour pas qu'on capte que tu voulais mourir Tu voulais devenir acteur, t'avais besoin qu'on te regarde Toi le gamin invisible avec le cœur qui se dégrade Tu rêvais qu'on te remarque, il fallait combler le vide Alors tu t'empiffrais et t'empiffrais à t'en plomber le bide Plus t'étais triste plus tu bouffais, plus tu bouffais plus t'étais triste En EPS tu souffrais et soufflais au bout d'un tour de piste Tu veux qu'on parle de toutes ces fois à la piscine Où t'avais honte d'avoir plus de sein que la plupart des filles Tu te faisais des films où t'étais le héros, coincé Dans la vraie vie t'étais juste un putain d'zéro pointé Chaque année ça repartait, t'avais cette boule dans le ventre Dur de faire le premier pas, de la mousse dans les jambes Donc tu restais en retrait, à dessiner dans la marge Tu bouffais seul à la cantine, certains te prenaient pour un barge Et t'as appris, à apprivoiser la solitude, à en faire une amie À une époque où y'avait pas d'appli À l'abri dans ton monde imaginaire tu rêves de magie noire Pour donner vie à des images inertes Tu parlais à tes posters, et parfois aussi À ton reflet infini dans les miroirs d'l'armoire à pharmacie Et puis tu chialais en cachette comme une petite tapette J'étais le seul à savoir ce qui se pa**ait dans ta tête J'étais là quand tu rasais les murs dans ta cité À planquer sous ton sweat tes putains de bandes dessinées Quand les grands t'emmerdaient, et que tu fermais ta gueule Encore seul, heureusement qu't'avais rien dans ton portefeuille T'avais peur de leur pitbull, t'avais peur de leurs poings Maintenant tu fais le mec de tess' mais on t'a pas trop vu dans l'coin Tu restais enfermé, tu lisais, t'écoutais du rap Tu t'amusais à pourcha**er les blattes entre les lattes Puis tu t'es mis à recopier les textes des autres à table Ta mère pétait des câbles à cause de ta piaule en désordre Et tu t'es mis à la haïr de t'avoir enfanté T'aurais voulu grandir dans un manoir enchanté T'étais un enfant gâté jusqu'au divorce de tes parents Dorénavant, tu trouves la vie si moche que c'est marrant T'es arrivé au lycée tu connaissais personne Dans un coin de ta tête, ma petite voix résonne Il était temps d'me laisser prendre le contrôle Toi le roi des perdants, je venais te sortir de ton trône Et je t'ai fait pousser des couilles dans un décor encore plus chaud Si j'avais pas été là j'crois que tu serais encore puceau Et puis t'aurais aucun pote, tu serais seul comme à l'époque Tout le monde t'aurait oublié, t'aurais été qu'une anecdote Un visage anonyme, sur une vieille photo de cla**e Entre le mec en croquo falsh', et la petite au polo Ralph Limite auto-anthropophage, t'aurais fini par te bouffer toi-même Sans chercher à être au-dessus de la moyenne Aujourd'hui t'y es presque Monsieur le grand artiste A faire crier les péta**es comme des cantatrices Mais sans moi tu vas retomber dans l'abîme Alors dit à ce connard de curé de reposer sa bible Dis-lui que c'est moi ton sauveur, pas l'autre connard en sandale Que je ferai de toi un dieu vivant dans la presse à scandale Parce que t'as toujours voulu ça, être une putain de rockstar Fais pas semblant d'être modeste, oui tu molestes les autres car T'as toujours rêvé de gloire, d'être en poster dans les piaules Des gamines du genre de celles qui te snobaient à l'école Et de baiser plus de groupies qu'un groupe de rock des 70's Au lieu de faire le mec posé avec ta meuf, et ces jeunes tisent En écoutant Pluie de sang, oui tu peux me dire merci C'est moi qui l'ai écrit, ton stylo était impuissant Sois un peu reconnaissant, arrête de te mentir à toi-même J'te présenterai des femmes sans tête à la Marie-Antoinette Je t'aiderai à toucher l'fond, t'inquiète j'ai au taquet de potes Monsieur qui jouent les arrachés, mais qui a jamais tapé de coke T'es rien d'autre qu'une pédale, t'as même la trouille du succès Les rappeurs que tu critiques, finiront par te buter Mais tu mérites pas ça, non ça te ferait trop de pub Tu resteras qu'un anonyme, même à titre posthume Le rap indé s'en fout de toi, ils t'invitent pas en featuring Ni à leurs putains d'festivals, y'a pas d'étoile qui t'illumine T'es juste seul devant l'ordi, à écrire des trucs débiles Ouais ça aurait pu marcher si c'était sorti en 2000 T'es en retard mon pote, complètement à côté d'la plaque Personne n'écoute tes sons, continue de t'moquer d'la trap Alors qu'au fond, t'aimerais bien faire la même Mettre un peu d'autotune, tu continues à faire d'la merde Et tu veux arrêter le sale, t'aimerais faire du commercial Tu crois vraiment qu'le rap français a besoin d'un autre Orelsan ? Parce que t'es juste un autre putain d'babtou fragile Ça fait mal hein ? Et oui la vie c'est pas toujours facile La sic, comme les filles, n'aime pas les p'tits gros et aussi Ton ancien DJ t'a lâché pour Bigflo & Oli Pauvre petit Jean-François, et oui personne ne t'aime Le Calimero du rap, trois pélos devant la scène Alors quoi, c'est ça la vie d'artiste dont tu rêvais ? Enchâiner les taffes de merde, galérer pour t'payer un re-ver Wesh refré, t'aurais vraiment dû faire du cinéma Ah non ? Ça c'est trop fermé comme milieu, c'était pas pour toi T'as toujours une bonne excuse pour baisser les bras Le jour où ta meuf te quittera t'auras plus qu'à baiser les draps Quand tous tes potes s’apercevront que t'es qu'une sombre merde Qu'est-ce que tu comptes faire, creuser ta tombe certes Tu parles de gerbe et tu crois qu'tu vas vendre des disques Et tu blasphèmes pour faire chier tes parents évangélistes Quoi, vous saviez pas ? Le p'tit Stick se la joue rebelle Sa maman vit à la campagne et prie le soir pour qu'il appelle Même pas capable de donner des nouvelles, c'est quoi le but ? T'aurais voulu qu'elle soit comme celle d'Eminem pour la traiter d'pute ? Ça aurait mieux collé à ton image de white trash Mais on t'a vu dansé sur de la house dans des boîtes falshs Ah il est beau, le fils caché de Kurt Cobain mon cul Et t'es pas le Gainsbourg des temps modernes non plus Tu t'la joues enfant battu, tes p'tits fans y ont crût si vite Dis au cureton de reposer son crucifix Mais pourquoi tu fais tout ça, putain pourquoi tu veux plus d'moi ? Pourquoi tu crois que ces connards t'ont amené dans les bois ? Tu vois pas qu'ils ne veulent pas, que tu deviennes enfin toi-même C'est comme ces cons, qui ne t'ont jamais rappelé en fin d'troisième Moi j'étais là près de toi, Dieu se bouchait les oreilles La vie est une chienne, on va lui bouffer les ovaires Toi et moi, comme au bon vieux temps laisse-moi faire J'pensais pas tout c'que j'ai dit mon pote, j'étais en colère Viens on va péter les dents des autres rappeurs, arracher des molaires Les forcer à nous sucer la teub en fumant des gros sdeh On sera comme des mômes, on amputera des gnomes Et puis on enculera des nonnes sur du John Lenon On ira foutre le feu à l'Elysée Et on balancera dedans tous les rappeurs engagés On fera sauter la tour TF1 puis la tour Eiffel Mimie Mathy te sucera, j'lui ferai la courte échelle On ira déterrer 2pac juste pour faire quelques selfies On découpera à la scie ton ancien patron et sa femme aussi On butera ces enculés qui nous pourrissent la vie On enfoncera des cactus dans l'an*s de ces pouliches nazis On jouera au Zenith, fini les coulisses moisis Et tous les jours t'auras la bite dans un nouveau trou lisse l'ami T'auras la belle vie, t'auras peut-être pas une belle mort Tu partiras pas, sans avoir foutu le del-bor Et tous ces porcs crieront ton nom, parce que tu le mérites Pourquoi tu veux qu'j'te quitte, toi et moi on forme une équipe Allez, dis à ce type de remballer son eau bénite D't'façon il est trop tard, ton âme est déjà maudite Le mal était là trop vite, t'as aucune chance de voir les anges frère On se reverra en enfer On se reverra en enfer On se reverra en enfer On se reverra en enfer On se reverra en enfer