Soklak - Gauloise lyrics

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Soklak - Gauloise lyrics

[Couplet 1] Rentre dans un bar au hasard, un rade cra**eux jauni à la Gauloise Les discussions s'arrêtent, une a**emblée de poivra**es me toise Accoudés au comptoir, plus de six bières au compteur Cette grosse brochette de nases me prennent peut-être pour un steak On entend les mouches voler, les blattes caner de leurs métastases Direct je rodave qu'ils vont me chercher des noises Je me dirige vers le jukebox attifé de néons bleus et roses Et soudoie sa fente de catin contre un air de jazz J'installe ma grande carca**e au-dessus du ruban de zinc auréolé Avec l'intuition et l'impression que la situation va devenir olé-olé Le gilet noir qui porte qui porte sans doute le deuil de son amabilité Se dirige vers moi et me demande sèchement ce que je désire ingurgiter Je lui dis : "ferme ton claque-merde et sers-moi un 'sky et des 'cahouètes" Il me balance une droite qu'avec le cendrier j'arrête Je saute par-dessus le comptoir tel un Cosmocat Attrape le magnum de pastis et lui fraca**e sur le coin de la gueule Le larbin pisse le sang et couine sa mère Tandis que les piliers me reluquent tous de travers J'espérais que ça serve d'exemple Mais Moustache, le justicier de service, dit qu'il va me foutre une trempe Je lui fais : "tire ta mère de là avant que je te foute la gueule comme ton cul" Le gars ne bluffe pas et me sort sa carte de lardu Généralement y a le calibre spécial shmiture qui va avec Mais Moustache est un cow-boy et me braque d'un .357 Ni une ni deux, je sors mon noeud Et commence à pisser sur sa paire de santiags de rasdep Il me dit "arrête tout de suite ou je te fais exploiser la tête Remballe ton engin et enfile donc ces menottes" Je lui réponds : "minute papillon, faut que je me jette un sky Je règle l'addition en gentleman et après, promis, on se taille" Il me dit : "OK, parce que pour toi c'est le dernier avant long time" Donc j'hésite entre Jiblard et Ballantine's Ce poivrot s'enfile un jaune cul sec sans l'avoir noyé Dans deux minutes c'est sa pouliche qui va larmoyer Il me tient en joue, son regard dans le mien Tout en me préparant mon jus à une seule main Me v'là servi, moment choisi pour m'allumer une tige Le liquide et l'allumette voltigent, le type pige, mais trop tard Le gus s'enflamme tout en se mettant des gifles, balèze Je me pâme, récupère son arme et file à l'anglaise [Couplet 2] Je prends le métro, XXX le brolique dans mon fute Direction l'Assemblée Nationale ou chambre des putes Là j'escaga**e un journaleux d'un coup de crosse dans le tarin Lui chourave sa carte de presse, ça fera moins de baratin Je m'installe parmi les parrains dans l'hémicycle Les dévisage un par un, ça y est, je vais commencer mon cirque Je me dirige vers l'oratoire pour couper court à leurs discours Leur président, un bâtard, me demande : "mais, mais... mais qui êtes-vous ?" Un peu de respect fiston, moi je suis ton père Car sache que ta mère avait une chatte à la place du coeur Le gus se met à chialer, je lui dis : "piaille pas, connard Crache donc ta Breit' et ton larfeuille dare-dare" Le côté gauche du Bâtardodrome rigole de ma vanne crédible Je leur dis : "finie la rigolade, tout le monde raque et vite" Je pa**e dans les rangs récupérer le butin Et cet hiver ça fera moins de fourrure sur le dos de vos catins Je tire ma révérence en les gratifiant d'un bras d'honneur Merci bande de trimards, ce fut un vrai moment de bonheur ! Je sors comme je suis rentré, grâce au pa**e de l'autre gugusse Avant de continuer ma journée, je dépose la fraîche à Emmaüs [Couplet 3] Pas le temps de dire ouf, me v'là dans le quartier d'affaires Compagnies pétrolières, chefaillons et autres raclures Bien décidé à faire les miennes, je rentre dans le building Prends l'ascenseur : étage du directeur général, bien sûr Sa secrétaire, à peine vingt-cinq balais, bombe anatomique de qualité supérieure M'offre une vue plongeante sur un 95D qui me laisse plus que songeur Mais revenons à nos moutons, petite, appelle-moi le grand patron Dis-lui qu'il faut qu'on jacte et que j'ai pas son temps pour faire le con Avec audace elle me répond que Mister Mes-Couilles est occupé Qu'il faut prendre un rendez-vous, voire même essayer de rappeler Écoute poulette, t'es bien trop mignonne pour que je t'abîme Ta jolie petite gueule de starlette, alors remballe tes disquettes, allez hop J'enferme la princesse dans son nouveau palais Le bureau du technico de surface : un placard à balais J'éclate la lourde du boss d'un coup de tatane made in Taïwan Repose ce phone avant que je t'avoine, Ernest-Antoine Il bafouille et postillonne son haleine pur malt Mais ravale sa langue de hyène à la vue de mon Colt J'appuie sur la détente, la fenêtre part en éclats Le rond de cuir fait dans son froc et m'ouvre son coffre fissa La bouche métallique du coffiot s'entrebâille Dentition anarchique de lingots en bataille Et ben mon salaud, va falloir pa**er à la pratique Remplis le sac à dos car on t'éjecte du co*kpit Sans saisir la métaphore, Oncle Picsou s'exécute Croyant sauver sa gueule de porc en m'achetant comme une pute Il me tend le sac plein, quarante kilos d'or en briques Je lui dis : "garde-le ma gueule, c'est le tien" avec un petit air ironique Dirige-toi vers la fenêtre que je viens de redécorer Maow Airlines t'offre ton premier saut en parachute doré [Couplet 4] Là-dessus je libère la princesse et lui décerne une galoche Je m'arrache avant que les poulagas ramènent leur ganache Sur le parvis je troque la Breitling contre un bicross tuning Je bifurque au grec, j'ai déjà torché tout mon planning Un quart d'heure après, je me pose sur un banc parigot Déglinguant mon sauce samouraï en observant les badauds Là dessus une jeune fille d'à peine quarante piges me sourit Je tape un clin d'oeil à Bibiche, le front plissé à la Bacri En grand prince de la malbouffe, je lui propose de goûter mon 'dwich Elle refuse et me confie que les grecs, c'est pas son kif Mais que niveau culinaire, elle est bien plus branchée Fraises, chantilly et champagne