Sébastien Damiani - CQFD lyrics

Published

0 78 0

Sébastien Damiani - CQFD lyrics

[Refrain] La vie c'est violent Le monde c'est violent L'argent c'est violent Les news c'est violent L'école c'est violent L'amour c'est violent La rue c'est violent Donc le rap c'est violent C.Q.F.D [Couplet 1- Shurik'n/Akhenaton] Nous traite pas de méchant Ils ferment les usines, gravent de bénéfices Et s'en fichent de faire crever les gens Braquent la diligence, visent le pactole Farandole de corde pour un bout d'sol Combien lui font allégeance ? Trop de sang dans les barils Trop de ca**e dans les manifs Tous veulent être le khalif Prêt a shooter le sherif Même la paix a les griffes acérées Mate les mains serrées En cage prêts a s'entretuer, juste pour pa**er les qualifs Le fric c'est violent La vie c'est violent Les gens sont violents Tu veux que mon rap sonne comment? Alors, O.K, c'est décevant, y'a rien d'étonnant Autant de paradoxes sûrement le mélange le plus détonnant La routine harcèle Chacun de nous en porte les sequelles Large est le pannel Et j'compte pas ceux tombés dans le panneau Fini les cadeaux, si on perd pied on sort du tableau Y'a aucune aide, peu de place à prendre et trop de rivaux Le rap est bien moins cruel que la chienne qui le nourrit Celle qui le rejette aussi parfois couve ses petits Sous la pression on plie Tellement qu'on entend même plus les cris Ne blâme pas ma plume elle tape seulement sur ceux qui médisent Au taf c'est violent Au sport c'est violent Les comptes sont violents Tu veux que le rap sonne comment? Le globe est violent quand c'est la bourse qui commande Et l'‘actu l'est aussi selon qui la commente [Refrain] [Couplet 2 - Akhenaton] Incroyable la statue faite à la cailla**e Ta vie s'est maquillée comme Rama Yade De partout dans les blocs son nom brûle les lèvres Et les lovés qu'ils lèvent, défient le bon élève Sol Sol, Air Air Decollent en salve à la télé Chaque année, le drame est anniversaire Armée régulière reconvertie en cerbère Glisse la drogue dans le verre comme le font les pervers Tu vois, on se destine à trop de trucs minables On s'est planté pour tourner, plus de virage Des p'tites mains agiles à manipuler des narcotiques Sous la pression, nique les principes Ils parlent aux flics Où est l'amour dans le béton des corridors Pas d'étiquettes, na', le mal est polymorphe Tu comptes que l'exemple émane de ses ministères, mystère C'est la même autour de l'hémisphère, viscère Accroché à bien trop peu de jolies choses Le rap sévit, le rap saisit, ça rit jaune On nous a**ène des “c'était mieux avant" Avant quand ? Avant qui ? Y'a cent ans J'perd mes nerfs, chaque fois j'entend la sentence Ils veulent le gène de délinquant inscrit dans le sang Nos gens sur les pentes glissantes laissés en plan Je prend de la hauteur pour l'excellente vue d'ensemble [Refrain]