Disiz - La Rébellion d'un Cœur - Tetsuo lyrics

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Disiz - La Rébellion d'un Cœur - Tetsuo lyrics

[La Rébellion d'un Cœur] Lucide, Extra-Lucide, la fin d'une trilogie, le début d'une nouvelle vie, plutôt d'une nouvelle façon de la voir. Transe-Lucide, une transe dans la lucidité, cet album aurait pu s'appeler "Contraste", pas trop de dégradé dans ce disque, arriver à créer en a**umant volontairement de ne pas faire de nuance, comme cette toile de De La Tour qui me fascine tant. Du dark partout, et une petite lumière qui résiste, elle est tenue par un enfant qui éclaire les rides d'un vieil homme, tout en regardant son cœur. Mon disque est dark comme le monde et lumineux comme mes intentions. Cet album aurait pu s'appeler nénuphars ou lotus, parce que c'est l'histoire de quelqu'un qui naît dans la merde, qui subit les aléas de la vie et qui malgré tout tente d'atteindre la sérénité. Un lotus dans un marécage, cette fleur qui pousse dans le limon, traverse l'eau, et s'épanouit au ciel. Sur ce disque fallait que je dise tout, sans censure, que j'prenne le risque ultime Y'a du "Poisson Rouge" dans c'disque, du "Disiz The End", du "René", du "Dans tes rêves", du "Othello". J'ai travaillé comme un acharné, de bus de nuit en bus de nuit, de bouffe de merde en bouffe de merde, de chansons de merde en chansons de merde, pour en trouver une, après des nuits de travail, et des lignes de texte. "Oh yes, j'en tiens une j'crois". "T'en faut encore un sacré petit paquet mon vieux". "C'est Transe-Lucide te rates pas gros." Putain j'ai cherché l'âme de ce disque jusqu'à en devenir fou. Tellement que je me levais parfois la nuit pour aller courir dans la ville. Détruire, re-faire, re-détruire, chercher. Deleuze a dit "créer c'est résister" comme le sculpteur qui créé en résistant contre la pierre. Mon disque s'est sculpté en résistant contre la première idée, la facilité, la peur, la honte, les codes. Mon disque c'est un risque... d'aimer, une Odyssée, une journée dans la tête d'un mec qui a le syndrome du banlieusard Transe-Lucide, c'est la rébellion d'un cœur [Tetsuo] Ainsi soit-il, puisqu'il faut que je le fa**e La détermination, c'est la voie des kamikazes J'suis dans les loges, dans les vestiaires du stade Le futur en otage, je suis seul devant la glace Pas là pour le résultat, ni pour l'art et la manière J'ai juste ma niya, pas besoin de bannière Une rage qui se contient, et ça date pas d'hier J'suis comme un cheval fou qui tombe devant la barrière La peau moite, le regard vide, la tête pleine Ma tête pleine de vide, le cœur plein de peine Odeur de fuel dans le zen, j'ai du fiel dans les veines Plus de ciel dans mes yeux, donc j'ai des bombes sous les ailes Et j'ai la tête sous l'eau, je suis comme sous quatre sumos J'suis comme Tetsuo, ne fais pas le Kaneda Ne les mettez pas face à moi ou je les efface comme Velleda J'ai plus les clés du cadenas Ma rage est enfermée, me brûle comme du magma C'est le genre de texte qu'ils aiment pas C'est des putains de robots, à croire qu'ils ne saignent pas Et quand ils font du mal, qu'est-ce que tu crois ? ils ne signent pas Le diable est bien vivant, ne le sous-estime pas Et ils forment ses rangs, le mal conquérant À l'a**aut des âmes errantes, de nos vies aberrantes Accoutumés, abasourdis Il veut que tu mettes ta rage en sourdine Hauts les Cœurs ! je veux voir les mains en l'air ! C'est pas parce qu'il n'y a pas d'arme qu'on est pas en guerre Dis ce que tu penses, raconte ce que tu vis Tu n'as rien à craindre quand tu vois ce que tu subis Les agneaux ne craignent plus le loup ! Parce qu'on s'est rendus compte qu'on était plus que vous ! La peur va changer de camp On va faire comme au basket : on va faire écran On va faire les grands, on va mettre les gants On va serrer le ventre, on va porter le vent On va changer les codes, changer l'école Tous dehors, on va voir qui rigole On va briser les murs #PinkFloyd Je crois en Abraham, pas besoin de Lincoln Face aux cow-boys, on a la force du boycott Qu'ils envoient leurs golgoths, qu'ils nous Pol Pot On va les Lech Walesa, on va les Malcolm ! On va les Tian'anmen, on va les Tolstoï !