Antilop Sa - Chacun Sa Croix lyrics

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Antilop Sa - Chacun Sa Croix lyrics

J'ai pleuré sur mon sors, car j'ai pensé qu'Dieu était sûrement sourd, trop peu d'amour, au quartier trop peu souvent d'bonne humeur. Parents austères envers leurs mômes qui rentre ou sors tard. D'autres sont jamais rentrés résultats de l'autopsie une mort tard. Les cours m'écoeurent, j'ai jamais été élément moteur, moi au bahut mon avenir j'voyais flou comme une vitre plein de buée. Adolescence, nos premières scènes on c'est pas fait huer, les thèmes has been coté quand j'ai commencé a muer. Trop d'embrouilles, et mes écrits durs à lire comme du braille. Trop d'regrets j'était un adolescent trop aigrie. Rétrospectives, l'époque ou on était jeune instinctif, trop émotif, insulte au prof à n'importe quel motif. Orientation, les conseillères me parlais d'vie active. Déceptions on était mômes et d'jà à la dérive. Putain c'est triste, on en avais tellement pourtant des rêves, sur la p'tite place on jouait au foot champion était notre rêve. Même pas atteint, grandissant sur notre banc a s'chahuter. Tous n'est plus qu'souvenir Goldorak en pa**ant par l'chat botté, les premiers joins, les premières cuites, les premières divergence rendent funambule, j'ai fermé les yeux comme un somnambule. Et j'ai pleuré, au fond d'mon pieux j'me dis qu'j'avais flairé, ma vie j'm'en bas les couilles autant qu'la première femme que j'ai défleuré. C'est ce que j'disais mentalité d'un môme de 10 ans à fuir tout l'temps on s'prend les pieds dans s'qu'on a tissé. Issue d'en dessous tout est réelle et j'ai vu coulé l'sang, maculé l'sol, alors qu'on était tous là pour danser, horrifier, moi toutes ces merdes j'cherche pas à glorifier, j'retranscris parce que tout de même c'est pas insignifiant. Enfant de la DASS tu crois qu'là bas j'ai pu m'la couler douce il m'ont viré, des baffes moi j'voulais leurs en coller 10. Grandir trop tôt pour nous c'est à 16 piges être retraité cloué au banc au drague des meufs ou vole des VTT. T'as pas un rond, tu braques, tes parents sont pas heureux, tu t'prends 15 ans, incompressible et tu t'dis qu'ça ira. Les années pa**ent les p'tits n'ont plus d'respect et quand tu vois tout ça, la vie n't'intéresse plus. J'ai si mal au coeur, c'est l'BEP quand tu suis mal les cours, parents déçus vu qu'ils t'voyais avocat ou médecin. Seul sur un banc, tu t'sens si seul et parfois si sale, une seule envie bra**er des lia**es pour quitter ce sol. J'maudit l'ciel, il y avait personne quand mon frère faisait l'asthme et quand mon père cherchait un taf jusqu'à en perdre ses tifs. Chacun sa croix, chacun ses cris en gros chacun sa merde, tu t'prends des poutres et tes amis ils en ont rien à foutre. Les jours s'ressemble quand tu t'en sors, direct tu deviens une cible, les plus haineux oublie vite qu'vous avez grandit ensemble. Alors tu fuis, c'est ça ou t'prendre un coup d'couteau dans l'foie. Les années pa**ent, on a tous plus ou moins changés dans l'fond, à parler d'meutre nos âmes directe vouées à cramés dans l'feu, les parents craques éreinter, s'calment aux prosac. On tient les poutres parce que demain on en a rien à foutre. Le sh** s'effrite, on sors des vannes toujours la même rengaine. Mais on s'sens vide, comme si dans nos corps il n'y avait plus d'organes. Alors on s'forge on s'endurci pour pas devenir barge. Anxiétude certain y arrivent au grand grés des bourges et d'leur état. J'fronce les sourcils, j'dis la vérité. Mon éxutoire, un beat, mes textes bourrés d'sincèrité, chacun sa croix la nôtre commence à se faire lourde à porter. Ouvre grand les yeux tu veux pas voir mais c'est la merde partout, on vit avec, chômage, violence dans un pays raciste. On vit avec la rage au ventre plus question d'être laxiste, j'ouvre les livres, observe et ça m'permet d'ouvrir mes lèvres. Croire en Dieu, comment quand les visages sont peu radieux. Faut faire un choix, être vieux ou pas, mais c'est chacun sa croix.