L'économie me tient par les couilles
C'est le retour aux pyramides, ouais
Ou la corde au cou
La télé travaille pour l'économie
Même déconne et trahit qu'elle nuit à mon autonomie
Toi, tu seras pas plus un homme
Non parce que t'as plus de bifton
Et bouffon
Le vrai kiff s'éprouve dans les bas-fonds
Si jamais tu trouves de l'amour sous la merde
T'auras plus jamais peur de rien
Car t'auras plus jamais à perdre ou à gagner
Tu sais, les deux sont des menteurs
Je veux briller à l'intérieur
Moi pas sous les projecteurs
Induire les crédules dans l'erreur
Et en déduire, qu'au final c'est pas ma faute
Et puis qu'il faut bien faire son beurre
Wesh t'es fou, j'aime autant crever pauvre
Et crier dans la boue qui a fait de moi un fauve
Bad trip sur la batterie
La piraterie, la patrie, j'y crois plus
Ma plume a fait son tri
Et j'suis devenu, une bête à abattre
Par les Bel [?]
Appelle moi poète et poubelle
Au magnétisme moderne
Les maudits sont les maux ternes
Les motels, toutes les mauvaises pa**es honteuses
J'ai du ciel dans les yeuz
Mais le cœur contaminé par le néant
J'rêve de pas de géants
De traverser les averses et les océans
De percer les murs et les tympans
Dans l'espoir secret
D'y imprimer la paix
D'un seul coup de craie
De comprimer d'un trait
Vos poitrines effrayés
Hey yeah yo
Sur un pied à l'autre désaccordé
Je pourrai écrire "A l'abordage"
Tant la marge est débordée
Mais je crois
Que j'ai beaucoup plus beau à proposer
Qu'un bouquet de roses mortes à déposer
Sur le bas de toutes vos portes, non
Pourtant j'écris souvent des conneries
Pour tuer le temps
Ou pour attirer l'attention
Moi j'sais plus vraiment
à quel moment damné j'ai connu le mot tourment
Surement le tournant de ma vie
Quand j'ai compris que l'amour et la douleur n'irait jamais séparément
C'est super hein
De savoir que souffrir sera plus que nécessaire
Pour apprécier les sourires
Sa mère !
Que le ciel me pardonne
D'avoir tant de fois déjà sali le mot homme
Car je mérite un coup de gomme
Pour avoir crû en l'enfer
Alors que dans le fond c'est vrai qu'on est tous des frères
C'est pareil dans la forme
Et la même cicatrice
Car enfant que nous sommes
De pêcheur et tentatrice
Puisses ma plume depuis vous rappeler l'éclat
Et la beauté de la lune illuminant
Le bitume de nos vies tristes
Où tout le monde est artiste
Quand le rêve d'un instant offre
Une seconde distance enfin
L'homme ouvre son cœur et existe enfin
Son âme souffle fort et surfe hors-piste
La vie est trop douce, trop belle, trop courte
Et dire que trop souvent, j'en ai rien à foutre
C'est ma faute, ça me met mal
Maintenant, advienne que devra
à votre santé, et qui vivre verra
Même si j'ai peur de c'que la vie me réserve
Je l'aime plus que tout
Pour tout ce dont elle me préserve
[Outro]
Alors
C'est plus marche ou crève
Mais va, vis et fais vibrer tes ailes