Armstrong, je ne suis pas noir
Je suis blanc de peau
Quand on veut chanter l'espoir
Quel manque de pot
Oui, j'ai beau voir le ciel
L'oiseau
Rien, rien
Rien ne luit là-haut
Les anges… Zéro
Je suis blanc de peau
Je suis blanc de peau
(Armstrong, tu te fend la poire, on voit toutes tes dents
Moi, je broie plutot du noir, du noir en dedans
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ca tient chaud
J'ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire, c'est pas très marrant
Qu'on l'écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge, sans sans sans treve ni repos
Qu'on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tot ou tard, on n'est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce serait rigolo
Allez, Louis, alléluia, au-delà de nos oripeaux
Noir et blanc sont ressemblants comme deux gouttes d'eau)