Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est l'heure C'est l'heure C'est l'heure où les bourdons cessent de bourdonner L'heure où les bougons cessent de bougonner Qu'on soit en pyjama ou qu'on dorme tout nuche On sert contre soi sa panthère en peluche Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est que c'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans Même le malheur dort Où alors il fait semblant C'est l'heure où les amants rejouent à s'aimanter L'heure où les enfants cessent d'enfantiller Plus rien ne vient troubler le silence absoluche Que le ronron léger des panthères en peluche Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est que c'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans Même le malheur dort Où alors il fait semblant Puisqu'on ferme les yeux on peut imaginer
Derrière les persiennes Sous le ciel qui prend feu les grands champs d'oliviers La chaleur diluvienne Le port de Trieste Les plaines du Far West La poussière et le reste Quand vient l'heure de la sieste Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est l'heure C'est l'heure C'est l'heure où les marchands cessent de marchander L'heure où les chenapans vous fichent la paix Les foules disparaissent le long des avenuches Et les lits se remplissent des panthères en peluche Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est que c'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans Même le malheur dort Où alors il fait semblant Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans C'est que c'est l'heure C'est l'heure Rien ne bouge dehors Rien ne bouge dedans On dirait qu'un sort Est tombé sur les gens