Faut-il encore que tu veuilles, Je veux te cueillir feuille à feuille, Disperser d'abord tes sandales Au hasard, comme deux étoiles D'abord tes cils et tes cheveux Et puis, enfin si tu le veux, Baiser tes seins écarquillés Et tes gestes éparpillés Et puis infiniment descendre Et là où, tiède sous la cendre
Incandescente, un peu de braise Attend que cent baisers l'apaisent Comme un oiseau couve son nid M'attarder jusqu'à l'infini, Te saliver jusqu'à ce que Cent mille anges ferment tes yeux, Tes yeux Je veux t'aimer feuille après feuille Faut-il encore que tu veuilles