Ceux qui s'aiment, Ceux qui cueillent l'or du temps A pleines mains Qui promènent le printemps Sur leur chemin Ceux qui s'aiment... Toi et moi... Ceux qui s'aiment Ont le pas léger, léger Comme un arpège Et ne laissent pas de traces Sur la neige Ceux pour qui Chaque heure est une telle ivresse Qu'ils s'envolent Sur les mots de leurs promesses Bien plus haut que l'habitude Et sa grisaille Pour fêter dans les étoiles D'éternelles fiançailles Ceux qui s'aiment, ceux qui s'aiment Ceux qui s'aiment savent trop bien Qu'une vie n'est que deux fois rien Pour écrire un amour sans fin Ceux qui s'aiment Mais ceux qui s'aiment Ont dans les yeux D'autres terres, sous d'autres cieux Où ils vivent à l'unisson des dieux Ceux qui s'aiment Ceux qui s'aiment Ceux qui s'aiment Dans le bien et dans le mal La déchirure
Jusque dans la déraison, La démesure Ceux qui s'aiment, toi et moi... Ceux qui s'aiment Qui se chantent des chansons Pour leurs blessures Qui murmurent leur prénom Et se ra**urent Ceux qui ont des arcs-en-ciel Au bout des cils Lorsque le soleil revient Après l'exil Ceux qui n'ont que leur amour Pour toute adresse Qui à force de tendresse Ont construit leur forteresse Ceux qui s'aiment Ceux qui s'aiment savent trop bien Qu'une vie n'est que deux fois rien Pour écrire un amour sans fin Ceux qui s'aiment Mais ceux qui s'aiment Ont dans les yeux D'autres terres, sous d'autres cieux Où ils vivent à l'unisson des dieux Ceux qui s'aiment Mais ceux qui s'aiment Ont dans les yeux D'autres terres, sous d'autres cieux Où ils vivent à l'unisson des dieux Ceux qui s'aiment Ceux qui s'aiment, Toi et moi...