Le gel descend, au fond des os
Et la misère, au fond des clos
La neige et la misère, au fond des âmes ;
La neige lourde et diaphane
Au fond des âtres froids et des âmes sans flamme
Qui se fanent, dans les cabanes
Aux carrefours des chemins tors
Les villages sont seuls, comme la mort
Extrait du poème «La neige» d'Émile Verhaeren