La petite Géraldine Se réveille tout en pleurs, Tout en sueur, À cause d'un cauchemar Dans sa chambre de gamine, Ses poupées, ses nounours Lui font peur, À cause qu'il fait trop noir Elle voudrait réveiller son père Et se serrer contre sa mère, Elle veut aller les voir. Géraldine sanglotante, Tapote sur le mur Pour trouver la lumière. Que la vie lui est pesante Et que la vie lui parait dure Mais Géraldine veut rester fière. Elle n'a besoin que d'un câlin, De quoi retrouver le moral, Dans le lit parental. Mais la maison est grande et Géraldine est petite.
Le vent souffle fort dehors. Mais la maison est grande et Géraldine est petite. Est-ce que tout le monde est mort? Mais la maison est grande et Géraldine est petite. Quelque chose a bougé derrière elle. Mais la maison est grande et Géraldine est petite. Y'a un monstre dans la poubelle! Cinq minutes plus tard, Tout au bout du couloir, Géraldine est devant La chambre de ces parents. Vas-y, prends-moi vite — Tu la sens ma grosse bite? — Oh oui je m'abandonne — Putain, ç'que t'es bonne ma cochonne — Attends tends tends — Quoi? — Y'a la p'tite. — C'était même pas papa…