I’ve searched the darkness I’ve searched the mists Ô I’ve searched the ether Or have I? – Where are you? – J’ai marché les allées bordées d’ifs funéraires Les promenades ombrées de platanes centenaires La route aux oliviers écrasés de soleil Et la sente ténue, tortueuse, solitaire Je ne t’ai pas trouvé Je n’ai pas vu ta trace, pas d’indice oublié Ni ton ironique messager venu de Thrace por cousier Ni ta clef sous la sphinge de granit devant l’entrée… J’ai repris l’habitude Mes choses ont pris l’espace de ton aile Ton aile d’ouest abandonee… Lá aussi, je t’ai cherché… Lors, ton silence et mes pensées de toi Te remplacent…et remplacent ma solitude: Le petit salon pourpre aux cabinets de chine La chamber…et ses croisées d’ogives sur l’est matinale Son grand lit fait d’albâtre toutjours défait Majestueux – cénotephe douillet – Mêlé de peaux sauvages et de coton d’Egypte… Au pied de l’épinette fleurit de myositis et toses écaillés Le grand cadre en vermeil d’oú tu paraîs troublé Sous les paletuviers, vois! L’ani y pose encore…et toi… Ta photographique prestence dispense
Son immobilité étendue dans la barge… Si je goutte au xeres resté la carafé sur un coin de desserte L’education d’Apollon fond, et dansent, s’evaporent Les points soyeux d’Aubusson Le flots de graces en figures noires Du Kylix, du Skyphos… Et le cratére en calice s’irise Des laques de l’inrô, et des bieus, et des feux de shotai shippo… Je sombre…repli de toi… I’ve searched the darkness I’ve searched the mists Ô I’ve searched the ether Or have I? Je songe… Et le grand cédre qui craque au bout des jardins bleus… Les jardins bleus…que j’arpente en rêvant Ö majestés coniques, ô sphéres à la française Labyrinthe onirique esseulé, nostalgique Sous des cieux plein d’etoiles lointaines…un peu floues… Des vapeurs de tes vins que tu m’as oubliés J’ai fouillé les ténèbres de tes boins Et les nuées diaphanes des aubes sur la vallée L’ether du souvenir, tout ce que tu m’as laissé Je vis dans tes volutes, tes boiseries marquétées et tes salons de stuc Je hante tes couloirs, tes corridors voutés, tes greniers au hibou Où es tu?