[Couplet 1: Ekoué] Mon équipe écrit des trucs crus Assume comme des hommes avec un grand H dans la rue C'est c'qui nous différencie du reste sans faire de grands gestes J'essuie les plaintes pour appel au meurtre De Skyrock sans suivi d'effet, même pas instruites par le parquet Question d'salubrité publique J'ai tellement lavé ces fils de putes tout en musique, c'est un fait unique Nique sa race, avant qu'les lia**es ne fondent À genoux, les mains derrière la tête ou on arrose tout l'monde Voilà comment on rentre sur le beat Entre nous, rares sont ceux avec qui j'cohabite Des relations en béton comme la street On reconnaît là les travailleurs, n'est-ce pas? Les descendants d'tirailleurs, les figures d'paria Le doigt sur la détente, il y a des lendemains qui déchantent Chez nous les armes sont fréquentes [Refrain (*2)] Le doigt sur la détente (le doigt sur la détente) Il y a des lendemains qui déchantent (déchantent)
Chez nous les armes sont fréquentes (fréquentes) [Couplet 2: Bavar] Y a bien longtemps que je n'dors plus, ne rêve plus, ne pleure plus Tellement d'insomnies que je n'compte plus les heures sup' Cracheur de venin, rapace aux dents longues Parce que demain reste une promesse dans l'ombre Préviens la république et ses élites Que dans l'dernier chapitre, les barbares les décapitent Y a pas qu'la haine que j'suis venu représenter Ces fils de putes ne savent pas c'qu'ils ont planté À la santé de ce pays d'c**agne Ils ont le champagne, mais c'est tout Des montagnes et des trous à rats pour nous y foutre J'suis qu'une sale race, sortie d'son débarras pour qu'on l'écoute Sinon je shoote tout c'qui bouge, plus d'bleu blanc rouge Plus d'doute, plus d'dette, sur ma tête et celle du bourge La Rumeur force le respect, te dégoûte et te hante Chez nous les armes sont fréquentes [Refrain]