[Verset 1] Mes disques s'enregistrent autant de testaments Pas de médicament mais l'air un peu sinistre Une peur permanente qui me dévore les nerfs Rongés par les vers, camouflé sous des plantes Et quand d'autres raccrochent je garde le tempo Pour la paix d'un repos je pa**erai l'arme à gauche Trouver de l'intérêt dans un art sans douleur C'est comme un rubick's cube qui n'a plus de couleur La lueur d'une étoile, la pâleur d'une lune Un geste de rancune quand les chimères s'étalent Recevoir la détresse dans ses plus beaux atours Assiégé par les rats dans ces murs qui m'entourent [Refrain]x2 Hématome au sternum, un parfum de scandale Le temps d'un automne, le syndrome de Stendhal L'épine ou les pétales, la vie du bon côté Lentement s'égarer, en perdre les pédales [Verset 2] J'ai vaincu mes lacunes, élargi mes visions Juste un peu de poison sur le bout de ma plume L'amertume a ce goût pénible et familier L'impression que j'étouffe comme un scaphandrier Dans l'austérité, Lovecraft en épigraphe Le marbre et l'épitaphe pour la postérité J'ai le teint du fantôme, je meurs depuis des lustres Mes soupirs s'endorment du sommeil du juste Griffonner ses chutes, fortune et vétusté
Un peu de quiétude quand j'ai trop dégusté Ces murmures de rumeurs à se coltiner Ces rats dans les murs que j'entends trottiner [Refrain]x2 Hématome au sternum, un parfum de scandale Le temps d'un automne, le syndrome de Stendhal L'épine ou les pétales, la vie du bon côté Lentement s'égarer, en perdre les pédales [Verset 3] Porter sa peau d'âne si loin des apparences Et dans l'indifférence que l'affront m'accompagne L'impression troublante que les murs se déplacent Quand les tragédies remontent à la surface Égaré dans le temps, dégradé dans la tombe Patiemment j'attendrai que la douleur s'estompe La couleur la plus sombre, les remèdes imbuvables Porter le poids des mots comme un mal incurable Incartade en terrain lunaire et sans lumière Les remords d'hier dans le fond d'un cartable L'illusion des prières, l'espoir s'évacue Redevenir poussière avant d'avoir vécu [Refrain]x2 Hématome au sternum, un parfum de scandale Le temps d'un automne, le syndrome de Stendhal L'épine ou les pétales, la vie du bon côté Lentement s'égarer, en perdre les pédales [Scratchs] Mon squelette me sourit Des rats dans les murs de mes futurs taudis