Il a empoisonné les graines
Plus aucune ambition sauf la vérité à pic
Plus aucune envie de sons sauf ceux des aspics
Dresseur d'Ouroboros, alambic (alambic) de venins amers
Votre douleur est ma récompense
L'oreiller doux sur lequel je transpire à mort
Perdu au milieu du monde qui crépite de piercings, de selfies, de chiites
Dieu en Wifi ? T'as pas le code ? Nan t'as pas le code
J'ai beau me pencher à la fenêtre
Ca capte mal
Sauter dans le vide
Ca capte mal !
Tout est drôle, ta rébellion est monnayable
Ta religion est un marché
Ton absolu est abordable
Pour trente deniers je l'ai acheté
Ah ah ah
Confettis de chair, dansez, tournez, tournez
Jusqu'au sol sale
J'avoue :
"Il vous a rêvés, il vous a aimés, il vous a même copiés mais qu'est-ce que vous l'avez déçu !
Il l'avait senti quand il vous a vus avec vos rires et vos gros culs que c'était foutu
(Le folklore vous a tués, ah !)
Vampirisés, utilisés, vous avez encore ri, mais il vous marchait dessus
Vaporisés, javellisés, on se verra plus
Le confort vous a tués."
Singes épileptiques, vous m'avez vaincu
J'applaudis en léchant sur vos lianes détendues
Tout ce qui vous reste de sang, de liquides génitaux
Vous gentils clowns acrobates
Gauche ! droite ! culbuto
Je dépose mon front d'ivoire devant vos temples baudruches
Un aiguillon dans chaque main, la trahison comme dernière pa**ion
Sourire à la bouche faire exploser la ruche
Votre horreur : ma dernière douceur
Mon drap de coton où je me frotte
Par coeur
Les petits blancs qui souffrent de ne pas souffrir
Par coeur
Shots de Jägermeister sous Slayer
On vous connait par coeur
Calvitie sous Game of Thrones
L'h*mos**uel fier d'avoir ses chaleurs
Et les femelles justes faites pour sucer en backstage
Les hystéros après une Heineken
Les plus prudes qui après une ligne se font quen
Et les grands révolutionnaires sous clopes roulées
Je renie tout
Les tatoués de crâne et de flammes
A la sibériens grenoblois engraissés de quiches
Je ne peux plus vous voir
Allez vous faire bouffer la chatte loin
Je vous laisse tout
Vos looks de victimes urbaines ou de paysans rincés
Je vous laisse tout
Je renie tout
Je vous laisse tout
Et seules resteront les révélations divines
Les lames chauffées à blanc
Et des prières nu en hurlant de l'ermite
Dans une course hystérique sur les grandes orgues
Où chaque note de la gamme est une marche vers Dieu