J'ai traversé tant de couloirs, Le corps nu, affaibli par le froid. Il ne reste de ma mémoire, Que ce cri dont l'écho ne part pas. Un instant de malaise, de peur, Semblable à une vie pour moi.
Une ombre, une présence, Un visage recouvert La lumière, un bourreau, Sa main sur mon corps, Sa main sur mon âme, Un ultime cri qui résonne En moi...