Dans la chambre royale, Arthur lit un parchemin, et Guenièvre à l'air stressée et inquiète par les hurlements des loups au dehors. Guenièvre : Vous trouvez pas qu'les loups sont agités en c'moment ? Arthur : Si. Guenièvre : Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Arthur : C'est un mauvais présage ça. Le plus souvent quand les loups sont menaçant dans la nuit c'est que le Diable s'apprête à sortir. Guenièvre : Si vous dites ça pour m'faire peur c'est pas très malin ! Arthur : Vous m'posez la question, j'vous réponds. Il se remet à lire mais il sourit jusqu'aux oreilles. Générique. Scène 1 Arthur, Lancelot, Merlin et Léodagan sont dans la salle du trône. Elias de Kelliwic'h est devant eux. Elias : Les Dieux sont en colère Arthur, l'esprit des loups gronde ! Tu dois l'écouter, sans quoi ton royaume tombera dans la bise de l'oubli. Arthur à Lancelot : Pourquoi il me tutoie à chaque fois ce con, on a pas gardé les chèvres ensemble que j'sâche. Lancelot : C'est surement histoire de montrer qu'il craint personne. Merlin : Non, lui c'est surtout un genre qu'il s'donne, c'est pour s'la péter... Elias : Je vous signale que j'entends tout c'que vous dites. Arthur : Bon les Dieux sont en colère d'accord, qu'est-ce que vous voulez qu'j'y fa**e ? Elias : La forêt exige un sacrifice. Il lève son bâton qui se met à s'illuminer, les autres paniquent. Tous : Oh oh oooh ! Arthur : Mais ça va mais on peut causer quand même non ? Elias : Ah non mais ça c'est rien ça, c'est quand j'lève le bras j'ai l'bâton qui s'allume. Vous inquiétez pas. Il tape un peu dessus et le bâton s'éteint. Scène 2 Lancelot : Un sacrifice ? Vous êtes vraiment sur ? Arthur : Enfin j'croyais que ça s'faisait plus ces trucs là, moi ! Merlin : Si, une bestiole ou deux de temps en temps à la pleine lune, ça marque le coup. Léodagan : A votre avis qu'est-ce qui faudrait au juste à sacrifier, un bouc ? Elias : Ah non, là c'est un cas de force majeure, il faut un être humain. Lancelot : Mais quoi comme être humain, peu importe ? Elias : Quelque chose de sérieux, bien sûr, si vous m'refilez le péquenot du coin à moitié moisi ça pa**era pas. Merlin : Si c'est l'esprit des loups qui réclame il faut du frais.
Elias : Exact. Et de préférence, une femme. Lancelot : Une femme ?? Ah il n'en est pas question ! Léodagan : Bah pourquoi ? Lancelot : Mais enfin Sire tout de même ! Arthur : Mais quoi "Sire tout de même", c'est vrai qu'vous êtes chiant avec vos principes parfois ! Alors une femme c'est intolérable mais des hommes ça va on peu en décaniller dix par jours ! Lancelot : Excusez moi Sire. Elias : Attention, je dis une femme, mais vu la colère de l'esprit des loups, il va pas m'falloir une morue de la caverne. Léodagan : Bon bah qui alors ?! Elias : Ben... la Reine. Lancelot criant : La Reine ?? Il n'en est pas question ! Arthur : Mais la Reine c'est ma femme ! Léodagan : Et c'est ma fille ! Lancelot : Non moi c'est personne mais j'trouve ça inadmissible ! Merlin : Moi j'vous préviens, si l'esprit des loups s'met en colère ça va pas être une partie de rigolade... Elias : Allez, un beau geste. Elle souffrira pas. Scène 3 Arthur : Non mais n'insistez pas, je vous refilerais pas la Reine ! Elias : Mais pourquoi ? Arthur : Mais parce que... j'm'y suis fait. Ça a pris a**ez de temps comme ça, j'commence à peine à supporter sa présence, 'scusez moi beau-père... Léodagan : Ah mais moi j'vous admire, moi j'ai jamais pu. Arthur : Bon voilà, en tout cas c'est pas pour l'envoyer se faire sacrifier maintenant sous prétexte que Machin des loups est pas joua**e ! Merlin et Elias se mettent à siffler. Merlin : C'est l'esprit des loups ! Arthur : Ouais bah l'esprit des loups il ira s'trouver quelqu'un d'autre que ma femme ! Elias : Vous avez tort de prendre ça à la légère, si dans un mois tout les loups sortent de la forêt pour venir nous attaquer, vous d'mandrez pas d'ou ça vient. Lancelot : N'ayez crainte Sire, je protégerais la Reine de la férocité des bêtes de la nuit ! Arthur : Oh... non mais allez boire un coup, j'vous a**ure hein, ça ira mieux ! Générique fin. Dans la chambre royale, Arthur lit un parchemin et Guenièvre dort la bouche ouverte. Arthur entend les loups hurler dehors. Il parait soucieux, puis regarde sa femme. Il écoute, re-regarde sa femme, puis se replonge dans son parchemin. Arthur Voix Off : J'ai ptet fait une connerie moi.