[Couplet 1 - S.A.M] Le point de départ est la vie et l'arrivée reste la mort La folie poussée à l'extrême c'est à la raison qu'elle donne tort La parole pa**e après les actes, il est trop tard pour réfléchir Quand les corps joncheront les sols il y aura que des tombes à fleurir Si vieillir te fait peur, prépare toi à avoir des frissons Parce qu'ici la réalité est aussi gore que la fiction Les miens tombent comme des feuilles à chaque saison on s'a**a**ine A vouloir pousser trop vite, on en pourri nos racines La vie tient qu'à un fil, un coup de feu ou un feu rouge Une terra**e de café, pour une meuf ou pour un regard louche T'agis sans réfléchir un peu de drogue et c'est l'explosion La C fait souvent tirer plus de balles que de conclusion Résultat t'as fait un mort ! T'es en cavale ou en son-pri La tristesse est nocive, transforme leur mère en zombie Entre l'amour et l'habitude comment oublié son fils Quand la fin devient macabre la haine en est complice Perdre un proche ça fait mal et ça peut importe la manière Hier vous étiez la, aujourd'hui on vous pleure sur une pierre Tu m'as dit t'inquiètes on le fera, maintenant je sais que je serais seul à le faire On était peut être pas du même sang mais pour nous tous t'étais un frère J'aurais aimer te dire je t'aime avant de te voir envelopper dans un drap Voir ce que j'ai ressenti quand je tenais ta mère en pleure dans mes bras Ça je le souhaite a personne, des gars comme toi ça se fait rare Si dieu m'accorde le paradis alors peut être qu'on se reverra [Refrain x2] Les balles finissent dans nos corps et les morts sont dans nos camps Hardcore est le décor quand la compa**ion fout le camp
La mort emporte plus que le vent, les souvenirs se défigurent Tout s'efface avec le temps, t'es plus qu'un nom sur un mur [Couplet 2 - 94.R] Un nom sur un mur mais les murs se fissurent Sois en sur il n'y a pas que les souvenirs qui se défigurent Noyé dans les cris il y a pas que les condés qui nous harcèlent Depuis des décennies la brutalité nous a**ène Entre nous on se shoote, c'est dur, tu peux le lire dans nos regards Noircis par la rancune, la haine fait parler les me-ar Pris dans le ce-vi, dans la spirale des ennuis En mode survie, recherche le soleil, le sommeil la nuit Une rime pour une blessure, un texte pour un décès Un nom sur un mur, une larme pour une pensée Combien de cris à l'aide ont été lancé par nos familles On a tellement faim d'amour ! Chez nous c'est la famine De Paris à Marseille, les souffrance sont les mêmes On souffre des même maux, pose ces mots pour apaiser les peines Du berceau au tombeau dans le couloir de la mort on se promène On recherche la guérison en récitant ces poèmes Pour faire chanter la vengeance il y a qu'un flingue qui se monnaie Où est l'amour fraternel ? Enfoui sous des tonnes d'oseille La tristesse m'envahi, du fond de mon cœur jailli Quand je pense que ton insouciance et ta naïveté ton trahi La mort ne préviens pas, nous rappelle tous à nos devoir A chaque fois qu'on se sépare il y a un adieu dans nos "au revoir" Ce qui me réchauffe le cœur c'est que devant moi t'es témoigné Qu'il n'est de Dieu que Dieu et Mouhammad est son Messager [Refrain x2] Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius