Alexandre Astier - Arthur Et La Question lyrics

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Alexandre Astier - Arthur Et La Question lyrics

Dans la chambre royale… Guenièvre : Ah tiens aujourd'hui j'ai fait tailler le rosier de l'arrière cour parce qu'il en avait drôlement b'soin ! Silence Guenièvre : Et vous, vous m'racontez pas votre petite journée ? Arthur (peu convaincant) : Ah ben ! Faut l'temps d'encaisser la votre déjà ! Pas toutes les émotions d'un coup ! A la table ronde… Galessin : Sire, moi je cherche juste à comprendre… Calogrenant : On réussi à mettre la main sur le voleur de bétail, il refuse de donner l'nom d'son complice qu'est c'qu'on attend ? Arthur : Qu'est c'qu'on attend pour quoi ? Il veut toujours pas parler ? Blaise : Heu… Toujours pas non… Il dit qu'il nous emmerde. Calogrenant : En plus ! Galessin : On pa**e pour quoi j'vous l'demande ! Bohort : Mais qu'est c'que vous voulez qu'on y fa**e ? Calogrenant : C'est pourtant pas les solutions qui manquent ! Léodagan : C'est vrai qu'c'est curieux cette manie de pas vouloir torturer ! Hum… Ca vient d'quoi ça ? Arthur : Ca vient d'chez moi y a pas d'tortures, voilà. Bohort : C'est très bien comme ça ! Galessin : Ah ben oui c'est très bien ! C'est moderne. Calogrenant : En attendant l'complice il cavale toujours ! Léodagan : Vous savez la torture c'est pas c'que vous croyez ! Quand c'est fait par un pro y a pas une goutte de sang ! Calogrenant : Le simple fait de déballer les outils, le mec il craque ! Arthur : Et si y craque pas ? Léodagan : Alors là heu… C'est la boucherie… Dans une autre salle… Venec (fait une démonstration de ses produits) : Vous mettez le pied d'votre gars là-dedans, vous fermez bien, vous tournez la vis jusqu'à que vous entendiez l'bruit d'l'os. Bohort : J'ai chaud… Je me sens pas très bien… Léodagan : Oh, ça c'est du cla**ique, hein, ça on en trouve à peu près partout. Venec : Bon. Celui-là c'est l'modèle adulte mais on a toutes les tailles. Arthur : Mais qui c'est qui invente ces trucs ? Vous les connaissez les mecs vous ? Léodagan : Ca ça a toujours plus ou moins existé… Venec : De temps en temps on tombe sur un farfelu qui croit qu'il a inventé l'eau chaude, mais l'plus souvent c'est une adaptation d'un modèle existant ! (prend un autre objet) Ca par exemple c'est simple. Pour rester sur l'thème du pied, vous dites à votre gars de bien marché au milieu d'la pointe (sort un marteau énorme) et tac un coup ferme sur l'dessus. Léodagan : Pas mal, ça. Bohort : C'est horrible cette chaleur, j'suis en sudation, là ! Léodagan : Et l'autre là vous avez la trappe là en dessous pou mettre des braises, ou pas ? Venec : Non ça c'est le modèle au dessus, il est un poil plus cher. Léodagan : Ouais… Arthur : Mais… Attendez, l'mec qui est en train d'se faire broyez l'pied qu'est c'que ça peut bien lui foutre qu'on lui crame en plus ? Léodagan : Non mais c'est pour la mise en scène un peu. Venec : Tout c'qui est feu ça impressionne bien ! Bohort : J'ai l'impression que j'fais des palpitations… Léodagan : Mais sinon vous avez rien d'plus festif, là, de… Venec : Si vous aimez j'ai ça (sort une pince immense) C'est pour arracher les noix. Bohort (pas très ra**urés) : Les noix ? Les fruits. Venec : Ah non. Les noix, les noix… Plus tard… Venec : Ca c'est ce que j'appelle la gamme de voyage : vous êtes en déplacement, vous avez pas envie d'vous encombrez avec du barba, vous avez ça ! Léodagan : Et ça c'est pour ? Venec : Alors là vous sectionnez l'doigt au niveau de la première phalange. Arthur : Ouais, c'est déjà moins vicelard… Bohort : Moins vicelard heu… Arthur : ‘Fin je veux dire comparé au reste, quoi. Venec : Ca c'est du progressif. Vous coupez une phalange, vous en coupez une deuxième, si l'gars cause toujours pas revenez sur le premier doigt vous lui bouffez une phalange en plus (sort un papier) non mais d'toute façon y a un fascicule livré avec, c'est tout expliqué. Léodagan : Ca on peut toujours en prendre quatre ou cinq, heu, ça s'ra jamais perdu ça. Hein ? Venec : Voilà, j'crois qu'on a fait l'tour (sort un espèce de sécateur) Oh, sinon y a ça aussi, c'est l'bel outil. Arthur : Qu'est c'qu'on coupe avec ça ? Venec : Ah c'qu'on veut. Mais enfin… C'est plutôt pour tout ce qui est génital. Bohort : Ca… Ca vous ennuie si j'vomis ? Le soir… Arthur parle enfin avec Guenièvre… Il tient une cage entre les doigts. Arthur : Vous mettez ce bout là dans un orifice. Guenièvre (choquée) : Un orifice ??? Arthur : Oui, c'est au choix, enfin bon c'est vrai que cla**iquement c'est plutôt le…. Bref. Vous prenez l'aiguille et vous piquez le cul du rat. Bon là c'est un rat empaillé mais c'est pour vous montrer. Le rat rentre dans l'orifice et il bouffe tout. (Guenièvre est dégoutée et Arthur ravit) Hein ? Oui, oui ça ? Hein ? Pfiou (voix off) Vous avez raison c'est plus sympa quand on s'raconte nos journées !